Bourses d'implication

Les Bourses d’implication étudiante de la FAÉCUM visent à reconnaitre et à récompenser les personnes étudiantes qui se sont impliquées bénévolement, activement et de façon soutenue dans des activités universitaires, et qui ont contribué à l’amélioration de la qualité de la vie étudiante.  

Rencontrez les récipiendaires 2022-2023 !

Bourses de 1 000 $ :

Bourses de 500 $ :

  • Paulina Jaramillo Salazar, maîtrise professionnelle en audiologie
  • Adrien Badet, baccalauréat en sciences biologiques
  • Inès Belamri, doctorat de premier cycle en pharmacie
  • Noémie Célestin-Plante, baccalauréat en droit
  • Sarabelle Khalil, baccalauréat en études asiatiques
  • Jules Pector-Lallemand, doctorat en sociologie
  • Charlie Rohr, baccalauréat en psychologie
  • Aurélie Belleau-Matte, maîtrise professionnelle en audiologie
  • Léa Kherrati-Riscalla, baccalauréat en psychologie
  • Béatrice Ferri, maîtrise en pharmacologie
  • Tomas Cordoba, doctorat de premier cycle en médecine
  • Léa Delambre, baccalauréat en sociologie
  • Bintou Gaye, maîtrise en santé publique
  • Mikhail-Paul Cardinal, doctorat de premier cycle en pharmacie
  • Mian Gariup, doctorat de premier cycle en pharmacie
  • Louis-Pierre Auger, doctorat en sciences de la réadaptation
  • Christina-Maria Maalouf, doctorat de premier cycle en médecine
  • Marie-Pier Besner, baccalauréat en psychologie
  • Naïmé Daoust-Zidane, maîtrise en psychoéducation
  • Mégane Poussier, baccalauréat en traduction
  • Élodie Sabourin, baccalauréat en communication et politique
  • Alicia Truchon, doctorat de premier cycle en médecine
  • Princesse Tsamo Tiobou, baccalauréat en biochimie et médecine moléculaire
  • Mina Guérin, baccalauréat en neuroscience cognitive
  • Érika Desgagnés, doctorat de premier cycle en médecine vétérinaire

Pour en savoir plus sur l'implication des récipiendaires des bourses de 500 $ :

Récipiendaires des bourses de 500 $


 Bourses de 1 000 $

Michèle MASSON-TROTTIER
Doctorat en sciences de l'orthophonie et de l'audiologie

Comment as-tu commencé à t’impliquer à l’Université de Montréal ? 

Lors de mes premières années d'études doctorales, j'ai réactivé le comité de représentation étudiante du CRIGUM, créant un fort sentiment d'appartenance. J'ai organisé des activités pour enrichir l'expérience des étudiant·e·s. J'ai ensuite étendu mon implication pour représenter les étudiant·e·s auprès de la direction de l'École d'orthophonie et d'audiologie et du CRIUGM. En collaboration avec l'administration, j'ai amélioré les lignes directrices et les politiques, assurant le soutien et la sécurité financière des étudiant·e·s. Mon engagement vise à créer une communauté étudiante inclusive et à résoudre les problèmes auxquels les étudiant·e·s sont confronté·e·s. Mon expérience a eu un impact positif à l'Université de Montréal. 

Quelles sont les causes qui te tiennent à cœur ? 

L'équité, l'inclusivité et le soutien me tiennent à cœur. Je milite pour un environnement égalitaire où toutes les personnes ont les mêmes opportunités, indépendamment de leurs origines, de leur genre, de leur situation financière ou de leur statut social. Pour promouvoir l'équité, j'appuie des politiques inclusives. L'inclusivité est essentielle : je travaille à créer des espaces où chaque voix est respectée, favorisant la diversité des perspectives et des expériences. Je crois que la collaboration entre personnes de cultures différentes stimule la créativité et l'apprentissage mutuel. J'ai activement soutenu des événements célébrant la diversité et encouragé les échanges au sein de la communauté étudiante. Le soutien est une autre cause qui me tient à cœur. Durant mes études doctorales, j'ai été une ressource pour mes pairs, les encourageant à surmonter les défis académiques et personnels. J'ai établi un programme de mentorat, organisé des ateliers de développement personnel et offert une écoute attentive aux étudiant·e·s dans le besoin. Je crois fermement que chacun·e mérite un soutien adéquat pour s'épanouir pleinement tout au long de son parcours universitaire. 

Qu’aimerais-tu dire aux personnes qui commencent ou qui hésitent à s’impliquer ? 

Je pense qu’il est important de reconnaitre la charge de travail qui vient avec toute implication. Toutefois, l'implication permet de rencontrer de nouvelles personnes, de développer de nouvelles compétences et de mieux comprendre votre environnement et ses structures et rouages. C'est une opportunité d'élargir vos perspectives et d'explorer de nouveaux intérêts. Ne sous-estimez pas le pouvoir de votre implication pour enrichir votre expérience et contribuer à votre communauté.  

Qu’aimerais-tu léguer aux prochaines cohortes qui s’impliqueront dans ton milieu ? 

Je suis fière de léguer aux prochaines cohortes les avancées réalisées pour formaliser le comité de représentation étudiante au CRIUGM. En collaboration avec l'administration, nous avons établi un cadre solide qui donne une voix aux étudiant·e·s et les implique dans les décisions qui les concernent. Je suis convaincue que ce comité continuera à prendre activement en compte les préoccupations et les besoins des étudiant·e·s. Je suis également fière de léguer un Code de conduite et de civilité approuvé par le comité de régie et l'assemblée des chercheur·euse·s. Ce code promeut le respect mutuel, l'inclusion et la communication respectueuse au sein de la communauté du CRIUGM. En léguant ces réalisations, j'espère inspirer les prochaines cohortes à poursuivre la promotion de l'inclusion, de l'équité et du dialogue constructif dans notre milieu. Je crois fermement en la capacité des étudiant·e·s à apporter des changements significatifs et j'encourage les futur·e·s leaders à saisir les opportunités pour façonner un milieu encore plus dynamique et inclusif.  


Valérie CHAUVIN
Maîtrise en sciences de l'activité physique

Comment as-tu commencé à t’impliquer à l’Université de Montréal ? 

J’ai débuté mon baccalauréat en 2019 à titre de représentante de ma cohorte en kinésiologie. Ce poste m’a initié à la vie étudiante et exécutive. Je me suis ensuite impliquée en tant que coordonnatrice à la vie étudiante exécutif junior, puis vice-présidente l’année suivant, pour terminer à titre de présidente lors du mandat 2021-2022 pour l’association étudiante de kinésiologie et d’éducation physique de premier cycle. Depuis septembre 2022, je suis maintenant présidente de l’association étudiante de kinésiologie des cycles supérieurs étant en première année de maitrise.

Qu’est-ce qui te motive à t’impliquer dans ta communauté étudiante ? 

Au départ, j’ai commencé à m’impliquer puisque je souhaitais briser le cycle « étude/travail/dodo » que je suivais lors de mes études préuniversitaires. Je souhaitais m’impliquer pour socialiser et comprendre le milieu académique que j’intégrais. Rapidement, j’ai continué à m’impliquer et cheminer au travers de différents postes et comités puisque je développais des compétences qui, je sais, me seront très utiles sur le marché du travail et dans ma vie en général. En plus d’être entouré depuis plusieurs années de collègue et amis chers dans mes associations, je suis en mesure de développer des projets qui me tiennent à cœur.  

Quels bénéfices retires-tu de ton expérience d’implication ? 

 Ma progression au sein de mes associations étudiantes m’a permis de développer mes capacités de leadership, de gestion d’équipe et de collaboration. En plus de ces acquis, j’ai surtout développé un cercle d’amis ayant rendu mon parcours universitaire réellement plus agréable. Une chose que j’ai beaucoup apprécié de mes diverses implications c’est aussi que celles-ci me permettaient de mieux comprendre le milieu universitaire et comment y naviguer. En commençant à m’impliquer ceci m’a ouvert plusieurs portes autant vers des événements, des formations que des rencontres très enrichissantes pour moi. 

Qu’aimerais-tu dire aux personnes qui commencent ou qui hésitent à s’impliquer ? 

Au début, j’hésitais à m’impliquer par peur de manquer de temps, mais finalement, j’ai retiré plus d’avantages à m’impliquer que ce que j’ai « perdu » comme temps. En fait, je considère, maintenant, que ce temps est loin d’être perdu, mais plutôt investi. Sinon, une autre chose qui me faisait hésiter fut d’occuper des postes de gestions d’équipe, je n’étais pas certaine exactement de ce qui devait être fait, mais j’ai découvert que c’était la réalité pour plusieurs. En fait, ce ne fut pas un frein, puisqu’il y avait plusieurs ressources pour m’orienter dans le cadre de la majorité des activités d’implication à l’université.  


Esther CHAUMONT-GONEAU
Baccalauréat en géographie environnementale

Comment as-tu commencé à t’impliquer à l’Université de Montréal ? 

 J’ai commencé à m’impliquer à l’Université de Montréal dès mon entrée physique au Département de Géographie. Après une année derrière mon ordinateur due à la Covid-19, je me suis empressée de m’impliquer. C’est au café étudiant, le café l’Holocène, que j’ai trouvé ma place le plus rapidement. Les gens y sont tellement accueillants et l’espace met énormément de vie dans la communauté étudiante. Je n’aurais pas pu trouver mieux pour débuter mon entrée dans le monde de l’implication étudiante ! 

Quels bénéfices retires-tu de ton expérience d’implication ? 

 Le plus beau que je retire de mon expérience d’implication est les amitiés incroyables que cela m’a permis de développer. M’impliquer dans l’association étudiante de mon département m’a permis de rencontrer des personnes aux grands cœurs. Iels m’ont inspiré.e.s, m’ont supporté.e.s dans mes projets, m’ont aidé.e.s à me développer en tant que personne et, aujourd’hui, iels sont devenu.e.s des ami.e.s très important.e.s dans ma vie. Les moments que nous avons partagés et les relations que nous avons créées ont complètement changé mon parcours. 

Quel projet ou réalisation t’apporte le plus de fierté ? 

Le projet dont je suis le plus fière est la mise en place de la semaine de sensibilisation à l’environnement Géotransition au printemps 2023. Cette semaine d’évènements a pu rassembler les étudiant.e.s inquiet.ète.s du sort de notre planète et, je l’espère, entamer des discussions enrichissantes. Les différents ateliers, tables rondes et conférences visaient surtout à aider les étudiant.e.s à développer des mécanismes collectifs de lutte aux crises environnementales. Le sentiment d’impuissance vis-à-vis des changements climatiques étant souvent très fort, je suis heureuse d’avoir pu aider à apporter quelques moments d’espoir. 

Qu’aimerais-tu dire aux personnes qui commencent ou qui hésitent à s’impliquer ? 

Allez à la rencontre des gens, parlez de ce qui vous tient à cœur, vous verrez que vous n’êtes pas seul.e.s. Mais surtout, écoutez-vous. 


 

Maya MIKUTRA-CENCORA
Doctorat de premier cycle en médecine

Qu’est-ce qui te motive à t’impliquer dans ta communauté étudiante ? 

Selon moi, la jeunesse est la fondation de la société de demain. C’est elle qui souffrira des problématiques et enjeux qui persisteront dans nos communautés, mais c’est également elle qui pourra réussir à les démonter. Cette conviction m’a menée, depuis le début de mes études à l’Université de Montréal, à me dédier à outiller la communauté étudiante, ma communauté, pour que nous puissions, ensemble, via l’engagement social, améliorer le monde que nous construisons pour en créer un espace d’inclusion, de diversité, et de la valorisation de chacun. 

Qu’est-ce qui a fait une différence dans ton parcours d’implication à l’UdeM ?  

Étant bénévole depuis de nombreuses années dans un organisme œuvrant auprès de personnes neuro-divergentes avec ou sans handicap physique, j’ai toujours été très consciente de la réalité d’exclusion sociale que vivent des groupes issus de la diversité. Dès le début de mon parcours à l’UdeM, comme étudiante en médecine, j’ai pu voir de près l’impact de cette marginalisation sur la santé et les pistes de solutions pour faire face à ce problème. C’est ainsi que mon parcours d’implication à l’UdeM a commencé et m’a mené à des rencontres avec de nombreux collègues, professeurs, et mentors qui n’ont jamais cessé de m’inspirer.  

Quel projet ou réalisation t’apporte le plus de fierté ? 

Parmi tous les projets qui me tiennent à cœur, mon implication dans le Mouvement pour l’Inclusion des Besoins Spéciaux en Soins de santé (MIBSS) a une place spéciale. En 2022, j’ai fondé cet organisme qui vise l'amélioration de l'éducation des étudiants en soins de santé à l'Université de Montréal et ailleurs au Québec sur comment fournir des soins de santé aux populations avec besoins spéciaux (neuro-divergentes, avec déficit sensoriel, etc.). Atteignant des étudiants de sept programmes de l’UdeM, cette initiative m’a permis de rencontrer et d’échanger avec de nombreux étudiants motivés, des professionnels de la santé passionnés, et des patients-partenaires inspirants et leurs familles, le tout dans le but de faire une différence concrète dans le système de soins de santé et de construire une collectivité de soignants proactifs, bienveillants, et ouverts d’esprit. 

Qu’aimerais-tu léguer aux prochaines cohortes qui s’impliqueront dans ton milieu ? 

À travers mes engagements au sein de la communauté étudiante de l’Université de Montréal, mon but a toujours été de d’agir avec cette communauté et de la faire rayonner, pour permettre aux jeunes extraordinaires que j’ai le privilège de côtoyer d’avoir les outils pour faire une différence durable dans notre société. J’aimerais donc pouvoir léguer les outils et les opportunités d’implication que j’ai construits aux prochaines cohortes, pour leur ouvrir la porte vers la création de nouvelles implications, de nouvelles initiatives, qui poursuivent la mission d’amélioration de la société, non seulement aujourd’hui pour nous-mêmes, mais pour tout le monde, et pour le monde de demain que nous construirons. 


 

Florence LAJEUNESSE
Baccalauréat en neuroscience cognitive
 

 

Qu’est-ce qui te motive à t’impliquer dans ta communauté étudiante ? 

Au début, c’était surtout parce que je voulais briser l’isolement dans lequel j’ai commencé mes études, à cause de la pandémie. Puis, j’ai commencé à accumuler les projets surtout parce que je trouve que c’est important de faire autre chose que d’étudier, à l’université. On nous dit souvent que les études universitaires représenteront les meilleures années de notre vie, et je voulais faire en sorte que ce soit vrai pour les membres de l’AGÉÉPUM. Plus particulièrement, je souhaite mettre de l’avant le baccalauréat en neuroscience cognitive, dont j’ai été la déléguée cette année. C’est un nouveau programme rempli de belles opportunités et je souhaitais que nos membres le réalisent tout autant que moi. Je voulais aussi laisser ma trace dans une association immense et dans un programme contingenté, je trouvais que l’implication étudiante était un bon moyen pour moi d’ajouter du sens à mon parcours universitaire tout en créant des liens et en développant de nouvelles compétences ! 

Bref, quand je suis entrée au baccalauréat, je rêvais d’une vie étudiante variée et active, avec des activités pour tous les goûts, et j’avais plein d’idées pour faire briller mon programme, alors je me suis lancée !  

Quelles sont les causes qui te tiennent à cœur ? 

Beaucoup de causes me tiennent à cœur telles que le féminisme, un meilleur accès à l’éducation et particulièrement aux cycles supérieurs en psychologie ainsi que les principes d’équité, de diversité et d’inclusion. Durant mes mandats dans l’AGÉÉPUM, je me suis surtout concentrée à créer des activités accessibles à toustes et inclusives, au meilleur de mes capacités. C’est important pour moi que chaque personne étudiante trouve sa place au sein de son programme, c’est pourquoi je n’ai jamais hésité à donner de mon temps pour répondre à des questions, améliorer mes idées de projet ou encore réaliser les idées des étudiant.e.s 

Qu’est-ce qui a fait une différence dans ton parcours d’implication à l’UdeM ? 

Ce qui m’a le plus marquée, je crois, c’est la belle complicité que j’ai développé avec certaines personnes que j’ai pu côtoyer lors de mes implications. Une grosse partie de l’implication étudiante réside dans le travail d’équipe, la communication et la résolution de problèmes, et j’ai eu certain.e.s partenaires en or pour m’aider dans mes grands projets! L’intérêt des étudiant.e.s en neuroscience cognitive pour des activités académiques a aussi été un moteur important de mon implication. J’ai senti l’engouement de la population étudiante très présent pour certaines activités, comme pour la Journée Carrière, et de savoir que ce que je fais plaît à plusieurs personnes est très gratifiant. Grâce à mes collègues et aux membres de l’AGÉÉPUM, j’ai un beau sentiment du devoir accompli!  

Qu’aimerais-tu léguer aux prochaines cohortes qui s’impliqueront dans ton milieu ? 

Aux prochaines cohortes, je leur souhaite de rêver encore plus grand que je ne l’ai fait! En tant que personnes impliquées dans le milieu universitaire, il n’y a pas de limites à ce que nous pouvons faire, aux nouveaux projets que nous pouvons mettre sur pied et surtout, aux nouvelles façons de représenter notre population étudiante que nous pouvons imaginer! Je leur souhaite aussi de ne pas s’oublier en tant que personne : lorsqu’on s’implique, il devient facile de mettre nos besoins personnels de côtés, mais il faut faire attention et ne pas se malmener, car la priorité devrait toujours rester nous-même. J’ai mis énormément de temps et d’énergie dans les projets que j’ai entrepris cette année, et j’espère en avoir fait assez pour permettre aux prochaines personnes impliquées de reprendre le flambeau et de pousser les limites encore plus loin.  

J’ai confiance que les prochaines cohortes sauront faire rayonner le baccalauréat en neuroscience cognitive encore mieux que je ne l’ai fait et je suis impatiente de voir leurs nouveaux projets se développer!